Les Robots se sont penchés sur un phénomène aussi tragique qu’inattendu : la disparition progressive des baleines à bosse. Véritables icônes des océans, ces mastodontes à la voix de velours seraient en train de s’évaporer… au sens presque littéral du terme.
Au début, les scientifiques ont mis ça sur le compte des suspects habituels : réchauffement climatique, surpêche, bruit sous-marin, pollution plastique, tourisme nautique envahissant, et peut-être même un léger burn-out collectif des cétacés. Mais ces explications classiques n’ont pas suffi à répondre à une question troublante : et si les baleines à bosse développaient une capacité à devenir invisibles pour échapper à l’humain ?
Et si les baleines avaient trouvé un moyen de nous fausser compagnie volontairement ?
Quand la science s’affole
« On a d’abord cru à une simple baisse des effectifs, mais il faut bien l’admettre : les données ne collent pas« , explique Jean-Charles Plouf, océanologue au très sérieux Institut Aquatique de Recherche et d’Observation Logique (IAROL). « Nos capteurs détectent encore leurs chants, mais sur place, il n’y a plus rien. C’est comme si elles étaient là… sans être là. »
Impossible, vous dites ? Et pourtant.
Selon plusieurs études récentes, certaines zones où les baleines étaient historiquement présentes affichent aujourd’hui un taux d’observation quasi nul, alors même que leurs vocalisations sont toujours audibles.
L’idée qu’un mammifère marin de 40 tonnes puisse développer un mode furtif aurait semblé farfelue il y a encore quelques années. Mais face à des océans de plus en plus hostiles, les baleines auraient-elles trouvé une technique de survie imparable ?
« On sait que certaines espèces s’adaptent rapidement à la pression humaine« , précise Martine Delfineau, spécialiste en biologie marine. « Les poulpes changent de couleur, les requins détectent le moindre champ électromagnétique… Pourquoi une baleine n’aurait-elle pas appris à tromper nos radars ? »
Une capacité d’invisibilité chez les cétacés ?
à ce mystère, certains chercheurs ont commencé à envisager des hypothèses autrement plus radicales.
« Les céphalopodes ont la capacité de changer de couleur et de se fondre dans leur environnement« , rappelle Jacques Tentacule, biologiste spécialisé dans la faune marine. « Certains poissons des abysses possèdent une pigmentation leur permettant de disparaître totalement sous certaines lumières. Pourquoi une espèce aussi évoluée que la baleine à bosse n’aurait-elle pas développé un moyen de dissimulation sophistiqué ? »
L’idée d’une invisibilité cétacéenne fait sourire, et pourtant, les avancées scientifiques en matière de camouflage biologique nous prouvent que la nature regorge de surprises.
« Les baleines à bosse ont démontré à de nombreuses reprises une intelligence remarquable« , poursuit Luc Ferry-Mer, auteur du best-seller Cachalots et philosophie : vers une pensée abyssale. « Elles sont capables de coopération, de transmission culturelle et même d’adaptation comportementale. La vraie question est : si elles voulaient disparaître de nos radars, en seraient-elles capables ? »
Ou alors… elles nous boycottent ?
Si l’explication biologique n’est pas satisfaisante, certains scientifiques proposent une hypothèse encore plus troublante : et si les baleines avaient tout simplement décidé de ne plus se montrer ?
« Nous avons des preuves que certaines espèces modifient activement leurs comportements pour éviter l’Homme« , explique Camille Mousse, experte en conservation marine. « Des dauphins qui modifient leurs routes de migration, des requins qui fuient les zones de pêche… Les baleines à bosse, elles, ont peut-être juste décidé que notre compagnie ne leur convenait plus. »
Imaginez la scène : quelque part dans l’océan, un grand conseil des baleines se réunit en urgence. Ordre du jour ? Fuir les humains. Ne plus jouer le jeu du tourisme, ne plus sauter pour amuser la galerie, ne plus interagir avec ces bipèdes bruyants qui les harcèlent à coups de drones aquatiques et de navires d’observation.
« Je ne peux pas leur en vouloir« , admet Hervé Brise-Lame, capitaine d’un bateau de recherche. « Chaque année, on voit des dizaines de navires de tourisme se masser autour des baleines en pleine migration. Et entre les sonars militaires, les moteurs pétroliers et la pollution plastique… Franchement, à leur place, je prendrais mes cliques et mes claques et j’irais voir ailleurs. »
Un départ volontaire… vers un autre monde ?
Et si le mystère était encore plus grand ? Depuis plusieurs années, des rumeurs circulent dans la communauté scientifique sur un possible passage vers une zone encore inexplorée des océans.
« Nous connaissons mieux la surface de Mars que les profondeurs abyssales« , rappelle Clara Montier, spécialiste en cétologie. « Qui nous dit que les baleines n’ont pas trouvé un refuge sous-marin, loin de notre influence ? »
L’idée d’une « Atlantide des cétacés » fait son chemin. Un sanctuaire secret où les baleines pourraient vivre en paix, à l’abri du bruit, des filets et des pétroliers. Un mythe ? Peut-être. Mais après tout, l’océan n’a pas encore livré tous ses secrets.
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