Wooflash est un outil de microlearning qui permet de créer simplement du contenu pédagogique, avec ou sans intelligence artificielle, pour apprendre efficacement et pour suivre la progression dans l’apprentissage.
Basé sur les neurosciences, Wooflash est un outil qui intègre une dimension sociale qui favorise l’apprentissage. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Wooflash est un outil qui repose sur 3 éléments :
- Wooflash est basé sur les principes de neuro-éducation. Nous collaborons régulièrement avec Steve Masson, chercheur à l’université de Montréal, qui identifie sept principes clés de neuro-éducation. On les retrouve dans les différentes fonctionnalités de Wooflash et dans les usages que l’on recommande. Notre algorithme permet de mémoriser sur le long terme grâce à la répétition espacée. Après chaque question, il y a un feedback immédiat. Nous intégrons la dimension ludique et dynamique dans l’interface de plein de manières différentes, notamment avec un suivi des performances qui va encourager les étudiants.
- Wooflash est un outil collaboratif, dans la conception du contenu et dans l’étude.
- Enfin, Wooflash est un outil co-construit pour être facile, rapide, et ludique à utiliser. Nous l’améliorons en permanence avec toute une communauté d’enseignants, étudiants et ingénieurs pédagogiques que l’on écoute et consulte pour s’assurer que notre outil correspond à leurs vrais usages. La dimension de collaboration est vraiment importante dans l’apprentissage et la création de contenu.
Elle est importante pour nous, pas seulement dans la conception de l’outil mais aussi dans la manière dont nous voyons que les établissements et les étudiants s’en saisissent.
C’est à Université Paris Cité que l’on a vraiment vu l’outil et ses usages décoller. Les étudiants créent du contenu à plusieurs, révisent à plusieurs, et avec le bouche-à-oreille, ça a très bien marché.
Comment Wooflash intègre-t-il le Social Learning et quelles sont les fonctionnalités clés que vous offrez pour soutenir cette approche ?
Des éléments sont liés aux fonctionnalités, donc sur la création de contenu.
On trouve dans l’outil du contenu de formes très variées. Cela peut être des flashcards, des QCM avec plus de 20 types de questions interactives…
Pour la création de ces questions, on va proposer aux enseignants et ingénieurs pédagogiques de pouvoir collaborer ensemble.
On propose également des fonctionnalités dédiées pour que les enseignants collaborent avec des étudiants, et pour que les étudiants collaborent entre eux sur la création de contenu.
Cette création de contenu est une activité pédagogique et se rapproche du Social Learning.
Les enseignants corrigent et valident les créations et les questions des étudiants, mais les étudiants peuvent également se corriger entre eux directement dans l’outil avec un système de commentaires.
Cette fonctionnalité permet aux étudiants de collaborer, et de faire des propositions de questions en groupe pour un meilleur apprentissage.
On sait que les étudiants ont déjà l’habitude de se partager des fiches. Avec Wooflash, ils sont en capacité de créer du contenu à plusieurs et de créer eux-mêmes des fiches interactives pour mieux mémoriser.
Ce contenu sera soit informel (comme ça se fait déjà sur les partages de fiches traditionnelles), soit plus structuré, particulièrement dans les filières avec du tutorat, des associations étudiantes de soutien…
Pour que ce soit plus ludique et dynamique, nous avons intégré une fonctionnalité de jeu, avec une compétition et un podium pour créer de l’émulation à plusieurs.
Du côté de l’usage de l’outil, certains enseignants proposent de créer du contenu avec Wooflash.
Des petits groupes d’étudiants vont créer des questions soit en partant de leur propre compréhension, soit avec l’outil d’IA qui permet de générer des propositions de contenu. Avec l’IA, un travail de validation, modification et de feedback reste à faire.
Pour aller dans la continuité du Social Learning, tout le monde doit pouvoir utiliser l’application. De ce fait, l’outil doit être simple d’utilisation et accessible au maximum de monde.
Les fonctionnalités sont alors pensées pour que l’interface soit simple et accessible : tout se fait en quelques clics. Wooflash prend en compte les éléments d’accessibilité pour les dys- par exemple, ce qui permet à un maximum d’étudiants d’utiliser l’outil.
Quels sont les enjeux du Social Learning pour les établissements d’enseignement supérieur ?
On entend, de manière récurrente, parler de 3 enjeux :
On retrouve une multiplication de parcours d’études interdisciplinaires, et des étudiants dans une même filière qui viennent de disciplines variées, par exemple avec les doubles diplômes ou encore la réforme des études de santé dans l’université.
Il y a un enjeu de mettre tous les étudiants au même niveau pour qu’ils suivent au mieux leur formation, même sans avoir les mêmes backgrounds. Dans cette continuité, il y a aussi un enjeu de faire profiter des backgrounds variés des étudiants les uns par rapport aux autres pour qu’il y ait une grammaire commune.
Dans ce contexte, cela a beaucoup de sens de faire du Social Learning : c’est profiter des forces des différents étudiants, des différentes connaissances de chacun pour un meilleur apprentissage.
On parle aussi d’enjeux de remédiation, c’est-à-dire mettre tout le monde à un même niveau. L’intérêt de Wooflash est de répondre à ces enjeux de remédiation pour que tous les étudiants s’entrainent sur la même base, et aux enjeux de Social Learning pour qu’on puisse profiter des backgrounds de tout le monde.
Enfin, on parle d’enjeux d’employabilité, et le fait de préparer les étudiants à la réalité du monde du travail. Travailler sur les soft skills de collaboration est important, et ça commence en apprenant à plusieurs. Cet enjeu fait que le Social Learning est important, car tout au long de la vie professionnelle, on continue à apprendre à plusieurs.
Il y a également de plus en plus d’intérêt sur les questions d’innovations pédagogiques et globalement, tous les courants de pédagogie.
Les chercheurs en neurosciences convergent vers l’idée que l’apprentissage est plus efficace quand il est social. Il y a donc un souhait d’aller dans ce sens-là.
Les établissements doivent s’adapter, tant sur les outils numériques, sur le temps d’accompagnement ou sur la valorisation des initiatives permettant le Social Learning qui ne sont pas forcément donnés par les cours (comme les engagements associatifs).
On voit de plus en plus d’efforts qui sont faits autour du développement des Pôles d’accompagnement à la réussite étudiante, et de Pôles d’innovation pédagogique pas uniquement au service des enseignants mais aussi des étudiants.
Pour Wooflash, c’est un sujet clé : la pédagogie regarde les étudiants en premier car in fine, il s’agit de leur apprentissage et de leur réussite.
Quand on met un outil comme Wooflash entre les mains des étudiants, on fait ce choix de l’apprentissage collaboratif, et in fine plus efficace.
Envie de découvrir chaque mois une nouvelle interview EdTech? Une seule chose à faire, vous inscrire à notre newsletter qui vous donnera Des Nouvelles de Simone !!